- Nous ne nous intéressons pas à prévoir la conjoncture...
C’est un exercice qui attire trop de monde et pour lequel nous n’avons pas d’avantage concurrentiel. De plus, des conséquences économiques fortes peuvent provenir d’événements comme le 11 septembre ou la crise des subprimes, rendant la prévision extrêmement périlleuse.
Or cela n’empêche pas les bons titres acquis à un prix raisonnable de progresser, au prix de fluctuations temporaires. Notre manière d’anticiper la conjoncture est de prendre une marge de sécurité à l’achat qui permet de supporter 2 ans de récession.
- Nous ne cherchons pas le timing dans nos investissements...
Différentes études, notamment celles conduites par ODEAN et BARBER de L’UNIVERSITE DE CALIFORNIE, ont montré qu’en bourse, 95 % des hausses se produisent sur 5 % du temps d’investissement.
Avec une telle probabilité, nous préférons évaluer les sociétés et acheter à un bon prix, plutôt que de nous préoccuper de l’évolution de leur cours de bourse dans les six prochains mois.
Nous investissons souvent dans des sociétés dont l’avenir proche semble sombre, du moment que le moyen terme nous paraît favorable.